mercredi 6 octobre 2021

 Mercredi 06 octobre

Aujourd'hui nous fêtons:  Bruno, Brunehaut, Brune, Foy, Fiona, Arthaud.

Le risque attire les Bruno et parfois les entraîne loin. Farouchement indépendants, ils se créent leurs propres règles. Ils réclament beaucoup d'affection à leurs proches. Leurs propres succès les laissent souvent perdus.

C'est sa fête : Bruno

Bruno de Hautenfaust est né à Cologne vers 1030. Après avoir enseigné à Reims, il se rapproche de Robert de Molesme. En quête d'isolement absolu, il se rend avec une poignée de disciples dans les Alpes. Dans le massif de la Chartreuse, près de Grenoble, il fonde un monastère où il applique une règle plus austère qu'aucune autre. L'abbaye est toujours en activité et ses moines, les chartreux, sont surtout connus du grand public pour une excellente liqueur de leur confection...
La fondation de saint Bruno s'inscrit dans le puissant renouveau religieux et monastique du XIe siècle qui va entraîner l'Europe sur la voie du progrès.

Dicton du jour: A la Saint-Brunon, les faines ont le noyau bon

.La faîne ou faine est le fruit du hêtre. La faînée ou fainée est la récolte des faînes, elle désigne aussi le semis naturel du hêtre en sylviculture. La « grande fainée » correspond à une année d'abondante récolte liée à de fortes températures estivales.

Citation du jour: Le mal c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien c'est quelque chose d'éternellement difficile.

Anne Rice

La photo du jour: @Magali1207 · Photographe

Bonjour mes Amis,
Et une nouvelle semaine commence et avec elle nous allons avoir le plaisir de visiter un charmant village aux confins du Vaucluse et à la limite de la Drôme .. vous êtes en forme ? Nous voilà partis à Puyméras
En arrivant par la route de Vaison-la-Romaine le village apparaît perché sur une éminence rocheuse surplombé par les ruines de son château détruit à la Révolution.
Puyméras est entouré de superbes paysages où alternent champs de lavande, terres cultivées, collines sauvages avec en toile de fond au loin le Mont Ventoux.
En marchant dans les petites rues étroites du village, vous découvrirez de belles maisons anciennes, les principales échoppes sont rassemblées au pied du village, dans le quartier du Barris.
Vous remarquerez au passage son beffroi qui se dresse fièrement.
A quelques pas de là, le portail de Sabrun, joliment voûté qui est l'ancienne porte d'entrée du village vous conduira à la Grand Rue au coeur du village. Attention, ça grimpe... deux escaliers vous aideront à atteindre l'église et la mairie.
Sur ce point culminant du village, après avoir repris votre souffle... vous prendrez le temps d'apprécier avec plaisir la vue panoramique offerte sur les alentours du village.
Puyméras a la particularité et la chance d'avoir une cuvée biologique proposée par la cave coopérative.
Trois domaines de Puyméras cultivent les vignes bio et apportent leurs récolte à la coopérative qui est mis à macérer à part et élévé dans les meilleures conditions.
Voilà mes amis, je vous souhaite une très belle semaine ensoleillée, de jolis moments de tendresse et de partage, des éclats de rire et des cris de joie, des projets plein la tête …Soyez heureux, soyez prudents, prenez bien soin de vous et des personnes qui vous sont chères.

Bisous à tous et à toutes, merci infiniment pour votre fidélité, pour votre gentillesse, pour votre belle amitié, pour vos chaleureux messages et merci aussi pour tous vos nombreux partages qui me font tellement plaisir.
Avec toute ma sincère amitié, ….. je vous dis à demain.



Dessin ou histoire du jour:

*. Ce matin, mon fils m’a dit qu’il avait mal à l’oreille. *
*Je lui ai demandé si ça lui faisait mal à l’intérieur ou à l’extérieur ?*
*Donc il est sorti dehors puis il est revenu et m’a dit "les deux".*
*Dans ces moments-là, je me demande si je n’économise pas un peu trop
pour l’université.*

Marchés du jour:

LE MERCREDI LE MARCHE EST A

AUPS

DRAGUIGNAN

SALERNES

TOURTOUR





Des évènements lors d'un 06 octobre:

6 octobre 1889: Ouverture du Moulin-Rouge, cabaret fondé par Joseph Oller et Charles Zidler qui possédaient l’Olympia. Situé au pied de la butte Montmartre, son style et son nom sont imités dans le monde entier.

moulin rouge photo


La Belle Époque est une période de paix et d’optimisme marquée par le progrès industriel et un foisonnement culturel particulièrement riche. Les expositions universelles de 1889 (célébration du centenaire de la Révolution française et présentation de la tour Eiffel) et de 1900 en sont les symboles. Le japonisme, courant artistique d’inspiration orientale avec pour brillant disciple Toulouse-Lautrec, est à son apogée. Montmartre, au milieu d’un Paris de plus en plus gigantesque et dépersonnalisé, a su garder une ambiance de village bucolique.

Il y eut jusqu’à 30 moulins à vent sur la butte Montmartre (dont 12 rue Lepic) qui broyaient du grain, du maïs, du plâtre, de la pierre. La revue est à l’époque une petite pièce comique ou satirique passant en revue l’actualité et ses personnalités, avec humour et irrévérence.

Le 6 octobre 1889, le Moulin-Rouge est inauguré au pied de la butte Montmartre à l'emplacement de l'ancien Bal de la Reine Blanche, date judicieusement programmée au lendemain de la dernière fête de nuit avant la fermeture annuelle du Jardin de Paris des Champs-Élysées exploité par les mêmes propriétaires et dont les habitués se retrouveront dans le nouvel établissement de la place Blanche. Son créateur Joseph Oller et son directeur et associé Charles Zidler sont de redoutables hommes d’affaires, qui connaissent bien les goûts du public. L’objectif est de permettre aux plus riches de venir s’encanailler dans un quartier à la mode, Montmartre. Le lieu extravagant – le jardin est agrémenté d’un gigantesque éléphant – permet à toutes les populations de se mélanger. Petits employés, résidents de la place Blanche, artistes, bourgeois, hommes d’affaires, femmes élégantes et étrangers de passage s’y côtoient. Surnommé « Le Premier Palais des Femmes »
 par Oller et Zidler, le cabaret connaît rapidement un vif succès.

6 octobre 1927 : Sortie du premier film parlant

Le 6 octobre 1927 sort aux États-Unis le film Jazz singer. Il s'agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson, d'origine russe. L'acteur apparaît grimé en Noir...

6 octobre 1973 : La guerre du Kippour et ses armes


Le 6 octobre 1973, l'armée égyptienne franchit le canal de Suez à la faveur de la fête juive du Yom Kippour ou du Grand Pardon. Elle prend à revers les troupes israéliennes qui stationnent dans le Sinaï depuis juin 1967.

La Syrie lance au même moment 3 divisions blindées et 1000 chars sur le plateau du Golan, également occupé par les Israéliens depuis 1967. En quatre jours, elle s'empare du mont Hermon et de la ville de Qunaytra…

Les Israéliens ripostent, non sans mal. Peu après, les pays arabes exportateurs de pétrole décrètent un embargo sur les livraisons aux pays amis d’Israël comme les Pays-Bas. Ils relèvent très fortement le prix du baril, provoquant le premier « choc pétrolier ». Il s’ensuit dans le monde développé un ralentissement brutal de la croissance économique et une accélération de l’inflation…

6 octobre 1981 : Anouar el-Sadate meurt en plein triomphe

Le 6 octobre 1981, tandis qu'il assiste dans un stade du Caire à un défilé militaire à l'occasion de la fête nationale, le « raïs » Anouar el-Sadate est assassiné par des soldats islamistes...


Quelques mots sur... Sophie Duez

Sophie Duez, née le 6 octobre 1962 à Nice est une actrice française.
Sophie Duez commence comme choriste et danseuse avec Patrick Bruel (notamment sur la chanson Marre de cette nana là). Un passage remarquable dans LUI "le magazine de l'homme moderne" n°226 de novembre 1982, 
puis elle débute sa carrière d'actrice avec le film Marche à l'ombre de Michel Blanc en 1984 qui la fera remarquer et pour laquelle elle est nommée pour un César du meilleur espoir féminin en 1985. Suivra une période d'absence au cinéma durant les années 1990, mais elle apparait à la télévision dans divers téléfilms. Elle redevient d'actualité grâce à la série Quai n°1.

BERNARD TAPIE " EN MÊME TEMPS"

 

Bernard Tapie, «en même temps»

Par Gabriel Robin



Le destin hors norme de Bernard Tapie fait un peu penser à celui de Silvio Berlusconi. Mais un Berlusconi light. Tapie a eu l’OM? Berlusconi le Milan AC. Tapie a été ministre de Mitterrand? Berlusconi a été président du Conseil. Tapie a eu des problèmes avec la justice ? Berlusconi est LE problème de la justice. Jean-Edern Hallier l’avait méchamment surnommé Tapisky…

Pour une personne née dans les années 1980, le souvenir de Bernard Tapie résonne cruellement avec l’enfance. Surtout pour un garçon.

Reviennent les images de l’homme d’affaires porté en triomphe par les joueurs de l’Olympique de Marseille à Bari, sous les vivats d’un peuple tout entier qui accédait enfin au graal suprême après les échecs stéphanois et bordelais. Bernard Tapie était une part de nous, une part de rêve en une vie meilleure et plus grandiose : yachts, hôtels particuliers, belles voitures, grosses montres, costumes croisés et chemises ouvertes sur torse bronzé. Les années 80, les années fric pour répondre aux années de plomb. Comme si l’insouciance hippie s’était transformée en présentéisme capitaliste. Des ambitions de gagne, celles des vrais mecs burnés comme disaient Les Guignols de l’Info.

Talent et barakah

À nous autres petits gars d’une époque qui n’était pas encore celle du wokisme et de l’islamisation, Nanard montrait le chemin de la réussite. Oui, avouons-le, il fut pour beaucoup un modèle et un motif de fierté. Dans un pays de castes tel que l’est la France, le parcours si américain de Tapie était particulièrement atypique. L’homme était gouailleur et débrouillard, semblant invincible. Parti des HLM du XXème arrondissement de la capitale, cet Ariégeois d’origine avait gardé de ses jeunes années l’irrésistible tchatche du titi parisien. Il était capable de recevoir de grands patrons en jogging dans son salon ou d’affirmer sans gêne que sa commode valait « deux Boli » devant des journalistes. Une vulgarité consommée et assumée, un jeu pour mieux se distinguer et rappeler le caractère exceptionnel de sa vie.

Rien ne prédestinait Bernard Tapie à devenir la personnalité la plus populaire auprès de la jeunesse des années 80, ou, encore à la même période, le deuxième homme le plus séduisant selon les femmes – juste derrière Alain Delon, excusez du peu. Rien sauf ce petit truc qu’ont quelques hommes : un grand talent qui s’additionne à la barakah. Avoir la chance à la naissance ne suffit pourtant pas toujours. Une fois les sommets atteints, encore faut-il s’y maintenir. Bernard Tapie aurait pu avoir un autre destin. Tiens, il aurait même pu, dans un genre plus hexagonal, être un Trump avant l’heure en suivant l’exemple de son grand rival italien Silvio Berlusconi. Son livre Gagner ressemble d’ailleurs assez à The Art of the Deal : même bulle spatiotemporelle, mêmes boniments de coachs en développement personnel.

Le fourrier de la mitterrandie finissante



Malheureusement pour lui, Bernard Tapie était Français. Il était si Français qu’il avait l’intime conviction qu’il ne serait jamais vraiment reconnu qu’après avoir donné de sa personne en politique. Les politiques ont d’ailleurs le même réflexe en cherchant à être adoubés par les lettres. Tapie a d’ailleurs croisé sur sa route un homme qui ne jurait que par la République des Lettres, qui en cherchait la reconnaissance : François Mitterrand. Entre l’araignée manipulatrice et le volubile Nanard, deux planètes qui finirent par se télescoper. La mitterrandie finissante avait grand besoin d’un fourrier, d’un blanchisseur de talent pour alimenter ses caisses occultes. Etait-ce le rôle qu’occupa le ministre de la Ville démissionnaire ? Surnommé Tapisky par le suicidé accidentel Jean-Edern Hallier, Bernard Tapie partageait en effet quelques traits communs avec l’escroc Stavisky qui finit comme lui bouc-émissaire d’un régime en fin de course.

Au lieu d’embrasser le destin de tribun de la plèbe auquel son parcours et sa personnalité l’amenaient naturellement, il se fit le champion des bêtises de son temps. Caution libérale du PS bling-bling, il prit sur lui d’être l’avocat des « quartiers » et du néo-progressisme en gestation, sorte de super grand-frère popu. Face à Jean-Marie Le Pen, Nanard se muait en populiste de la cause de SOS Racisme et Touche pas à mon pote. Il était « libéral-libertaire » avant l’heure, émanation chimiquement pure des prophéties de Michel Clouscard, préfiguration brute de décoffrage de ce qui ferait quarante ans plus tard le succès d’un Emmanuel Macron. Avec la mort de Bernard Tapie, une page se referme. Gageons que le chapitre sera bientôt clos
.