jeudi 17 décembre 2020

 Jeudi 17 décembre

Aujourd'hui nous fêtons:  Judicaël, Gaël, Judy, Zitas, Wivine.

C'est sa fête : Lazare


Lazare est le frère de Marthe et Marie, deux suivantes du Christ. Cet habitant aisé de Béthanie, une ville proche de Jérusalem, est présenté dans l'Évangile de Jean comme un ami de Jésus.
Affecté par sa mort inopinée, le Christ le ressuscite, accomplissant par amitié le plus grand de ses miracles... et attisant contre lui la colère des grands prêtres du Temple.

Dicton du jour: Décembre de froid trop chiche, ne fait pas le paysan riche.

Citation du jour: La vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas.

Oscar Wilde.


Les photos de Gilles de Laclos:



Dessin ou histoire du jour:



Marchés du jour:

LE JEUDI LE MARCHE EST A

BARGEMON

LES ARCS

LES SALLES

VILLECROZE

Pour les autres jours consulter le tableau de la page d’accueil

 «  LES MARCHES »

A table:

Le Labo de FREDO: 46 Rue Neuve 83111 AMPUS. Tel: 06 60 74 87 88
Plats à emporter

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Boulangerie artisanale, pains cuits au feu de bois. Tous nos produits sont faits maison et non pas issus de catalogues de produits surgelés
Tel: 06 16 12 83 42

La boulangerie ouvre le matin de 6h 45 à 13 h du mardi au dimanche inclus

Pendant le confinement: Vente de plats à emporter préparés par FANFAN 

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RESTAURANT-PIZZERIA
LE BISTRONOMIQUE
56 Rue Neuve 83111 AMPUS
Tel: 06 95 07 64 00
Plats à emporter

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Des évènements lors d'un 17 décembre:

1999 : Mort de Roger Frison-Roche, Né le 10 février 1906 à Paris 8e et mort le 17 décembre 1999 à Chamonix-Mont-Blanc où il est enterré, Il était guide de haute montagne, journaliste, moniteur de ski, explorateur, conférencier et écrivain français.

1987: Mort de Marguerite Yourcenar

8 juin 1903 à Bruxelles (Belgique) - 17 décembre 1987 à Mount Desert Island (États-Unis)

L'écrivain Marguerite de Crayencour, plus connue sous le nom de Marguerite Yourcenar, fut la première femme accueillie à l'Académie française.

 1837 : incendie du Palais d'Hiver


Le soir du 17 décembre 1837, à Saint-Pétersbourg, dans le Palais d'Hiver, des poêles qui chauffent à plein régime mettent le feu aux boiseries de la salle Pierre Ier. L'incendie va ravager l'édifice pendant trente heures malgré l'intervention de 6000 pompiers et grenadiers de la Neva qui pompent l'eau de la Néva. Les œuvres d'art du Palais d'Hiver sont heureusement sauvées pour la plupart. Dans l'urgence, on s'est généralement contenté de les jeter dans la neige. Sitôt après le drame, le tsar Nicolas Ier lance la construction d'un nouveau palais. Il sera achevé en un peu plus d'un an et accueillera les collections impériales, jusque là à l'étroit dans le Petit Ermitage.

1865 : Mort de Léopold II, roi des Belges

9 avril 1835 à Bruxelles (Belgique) - 17 décembre 1909 à Laeken (Bruxelles, Belgique)


Biographie  Léopold IILéopold II devient roi des Belges le 17 décembre 1865, à la suite de son père Léopold 1er de Saxe-Cobourg, élu roi en 1831. Né 30 ans plus tôt à Bruxelles, le nouveau souverain s'est préparé à sa tâche en multipliant les voyages. «Mon seul voeu, c'est qu'après moi la Belgique soit plus grande, plus forte et plus belle,» dit-il en montant sur le trône.

Il réussit à consolider l'indépendance de la Belgique face aux visées de l'empereur des Français Napoléon III et surtout entreprend sur sa fortune personnelle la colonisation du bassin du Congo, au coeur de l'Afrique.

Léopold II est un géant exubérant et un bon vivant qui aime la bonne chère... ainsi que les femmes. Mal marié à 18 ans à une archiduchesse, il défraie la chronique mondaine lorsque, veuf avec trois filles, il se met en ménage à 69 ans avec une jeune femme de 16 ans, Blanche de Vaughan, à laquelle il donne deux fils et qu'il épouse peu avant sa mort. Sa veuve se remariera avec son ancien fiancé...

 1903 : Premiers vols des frères Wright


Le 17 décembre 1903, les frères Wibur et Orville Wright (36 et 32 ans) effectuent à tour de rôle quatre vols de quelques dizaines de mètres sur la plage de Kill Devil, à Kitty Hawk, en Caroline du Nord (États-Unis).

Quelques villageois témoins de ces modestes exploits ne se doutent pas qu'ils vont déboucher sur la naissance de l'aviation...

DANS LES ENVIRONS


REFERENDUM: UTILE OU PAS UTILE?



Référendum sur le climat: le coup d’État bien-pensant
Une révision constitutionnelle inutile
par Stanislas François

En proposant un référendum sur une révision superflue de la Constitution dans le sens de la protection environnementale, Macron s’offre une forme de légitimation facile au milieu des différentes crises actuelles.

La Charte de l’environnement a consacré en 2004 un droit de l’homme, celui de vivre dans un environnement sain en exigeant de celui qui bénéficie de ce droit qu’il consente aux efforts indispensables qui en découlent. Intégrée au sommet de la hiérarchie des normes, au sein du Préambule de la Constitution, affirmée au même titre que l’attachement du peuple français aux droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels que définis par la déclaration de 1789, cette charte revêt une valeur tant symbolique que contraignante qui fait obstacle à ce que le législateur et l’exécutif adoptent des mesures qui iraient à l’encontre des objectifs définis.

Sur le fondement de cette Charte, le Conseil constitutionnel a jugé, le 10 décembre 2020, que le législateur devait prendre en compte le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement mentionné à l’article 2 de la Charte de l’environnement et qu’il ne saurait priver de garanties légales le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Sur le plan juridique, cela s’apparente à un simple rappel 

Au niveau international, la France fait bien évidemment partie de l’accord de Paris de 2015 sur le climat qui a, tout autant, valeur contraignante. C’est sur le fondement de cet accord que, le 19 novembre dernier, le Conseil d’État rappelait à l’ordre le gouvernement s’agissant sur l’engagement pris par la France de réduire de 40% ses émissions de gaz à effets de serre d’ici à 2030.

Que peut-on donc penser alors du projet annoncé par le président de la République, lors de la réunion de la Convention citoyenne pour le climat, d’une révision constitutionnelle visant à introduire « les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique » à l’article premier de la Constitution ? Qu’il entend consacrer des principes déjà protégés tout en assortissant d’aucune mesure concrète pour le climat ou l’environnement les objectifs annoncés. Le projet de révision constitutionnelle annoncé ne s’apparente qu’à un simple rappel surabondant de vœux pieux.

Affirmons-le d’emblée, sur le plan juridique, la mesure envisagée n’apportera absolument rien. Tout existe déjà et les notions dont l’introduction est envisagée à l’article premier bénéficient déjà d’une garantie concrète tant par le Conseil constitutionnel que par le Conseil d’État. Inutile, l’adjonction du terme « climat » à l’article premier de la Constitution l’est également au regard de la convention citoyenne pour le climat, assemblée instituée pour formuler des propositions concrètes destinées à lutter contre le réchauffement climatique. Si la seule chose qui ressort des travaux de cette convention est la volonté d’introduire dans la Constitution l’objectif qui lui était assigné, on peut réellement douter de l’intérêt cette convention. La convention pour le climat propose donc d’inscrire la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution. Tout ça pour ça.

Un dévoiement du référendum

Enfin, cette proposition est curieuse et semble dévoyer le principe même du référendum et celui de la révision constitutionnelle. Lorsqu’il est appelé aux urnes, le peuple français se voit proposer un projet de modification des institutions (une Constitution étant avant tout un texte qui régit le fonctionnement des pouvoirs publics), que ce soit l’élection du président de la République au suffrage universel ou la réduction du mandat présidentiel. Jamais on n’a vu le peuple être consulté pour répondre à des bons sentiments. Considérons alors la volonté d’ajouter le mot « climat » à l’article premier de la Constitution pour ce qu’elle est : un bon coup de pub.

Il n’est pas encore gagné aujourd’hui qu’un référendum puisse se tenir. Juridiquement, pour qu’une modification de la Constitution puisse être soumise au référendum, il faut que les deux chambres, Assemblée nationale et Sénat, se mettent d’accord sur un texte identique. Si le Sénat joue son rôle de contre-pouvoir ou d’opposant politique, il n’est pas certain que la question soit soumise au suffrage des électeurs. Ce faisant, le président de la République a d’ores et déjà gagné son pari politique en se plaçant sur un terrain facile, celui de l’environnement, réduisant ainsi toute opposition à devoir, de facto, dire non au climat. En sollicitant la tenue d’un référendum (sans portée juridique) sur un sujet on ne peut plus consensuel et facile, le président de la République utilise les institutions de la Ve République pour s’octroyer une légitimation bienvenue après la crise des gilets jaunes, pendant celle du virus et avant l’échéance présidentielle.