mardi 10 septembre 2019

Mardi 10  septembre
Aujourd'hui:  Bonne fête! Inès,  Apelle, Pulchérie, Salvy, Saulge.

Inès, du grec agne, pureté et forme espagnole d'Agnès..
On remarque une dualité de caractère chez les Inès. Elles sont fières -jusqu'à parfois se montrer hautaines- et d'une grande droiture morale. Elles ne sont pas particulièrement ambitieuses mais leurs qualités, surtout leur finesse d'esprit, peuvent leur permettre de réussir de grandes choses. Généreuses et pleines d'humour, elles sont très attachantes mais se montrent blessantes si elles se sentent attaquées.

Dicton  du jour:  À la Sainte-Inès travaille sans cesse.

Citation du jour: Vaut-il mieux parler bêtement de choses intelligentes ? Ou parler intelligemment de choses bêtes ?

Philippe Geluck.

ça s'est passé un 10 septembre:


10 septembre 1915 : Premier numéro du Canard Enchaîné

Le 10 septembre 1915, Maurice et Jeanne Maréchal publient le premier numéro du Canard Enchaîné (son titre fait allusion à un autre journal contestataire, L'Homme enchaîné de Clemenceau). Appelé à devenir une institution de réputation mondiale, le journal satirique naît pendant la Première Guerre mondiale, avec la volonté de dénoncer la censure, la propagande, les mensonges et le « bourrage de crâne », selon une formule popularisée par Albert Londres en 1914. Mais sa sortie ne va pas sans difficultés. L'hebdomadaire interrompt sa parution dès le cinquième numéro avant de la reprendre l'année suivante.
En juin 1917, Le Canard Enchaîné lance sa première offensive contre les mensonges et les outrances de la presse.  Il organise auprès de ses lecteurs le concours du « grand chef de la tribu des bourreurs de crânes ». La compétition est rude car les concurrents sont nombreux et talentueux. La palme est attribuée au journaliste Gustave Hervé (46 ans).
Gustave Hervé a été avant la guerre professeur d'Histoire au lycée de Sens. Il a aussi milité  dans les rangs socialistes. Libertaire, il a été poursuivi pour des propos antimilitaristes dans son journal La Guerre sociale. Ainsi en 1901, pour l'anniversaire de Wagram, il préconisait dans Le Travailleur Socialiste de l'Yonne que l'on rassemble « dans la principale cour du quartier toutes les ordures et tout le fumier de la caserne et que, solennellement, [...] le colonel en grand plumet y plante le drapeau du régiment ». Mais quand éclate la guerre, il tourne casaque et se rallie à l'Union sacrée. En 1916, il rebaptise son journal La Victoire. On y lit : « Quelle est la maman, quelle est l'épouse qui, en ce moment où se joue la vie de la France, n'est pas prête à accepter le suprême sacrifice ? Crois-tu, maman, que les hommes qui meurent en un tel jour meurent réellement ? » .
Entre les deux guerres, Gustave Hervé se signalera encore à l'attention de ses compatriotes avec cette manchette récurrente de La Victoire : « C'est Pétain qu'il nous faut ».

Dessin ou histoire du jour:




 Conseils jardinage du 10 septembre, aujourd'hui c'est le moment...

- De cueillir les poivrons encore fermes.
- De semer une nouvelle pelouse ou d'essayer le placage.
- De protéger des nuits fraîches tomates, poivrons, aubergines.

Marchés du jour:



Activités à Ampus et dans les environs:





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