lundi 2 mai 2022

 lundi 2 mai 2022

Boris, Anathase.

C'est sa fête : Boris

Fils du seigneur moscovite Wladimir, Boris est assassiné le 24 juillet 1015 par son frère aîné qui refuse de partager l'héritage paternel. Avant de mourir, il demande à Dieu le pardon de son meurtrier. Boris est le saint patron de Moscou.

C'est aussi sa fête : Athanase

Le patriarche d'Alexandrie fut le plus déterminé des opposants à l'hérésie arienne. En 325, au concile de Nicée, il réaffirma le dogme de la divinité du Christ. Tout le reste de sa vie, en dépit des persécutions et des violences physiques, il lutta tant contre l'hérésie que contre l'empereur qui la soutenait. Il figure parmi les Docteurs de l'Église catholique.

La photo de Doriane.

Ampus et sa nature authentique
â très bientôt Doriane



Disparition:  Mort de Régine : reine de la nuit, chanteuse culte.

Comme son ami Johnny Hallyday, elle avait réussi à se faire plus qu’un nom, un prénom. Régina Zylberberg, alias Régine, est décédée ce dimanche à 92 ans à Paris. Femme d’affaires, chanteuse, danseuse, «la Grande Zoa» était plus que la reine de la nuit : la reine de la vie.

Régina Zylberberg dite Régine est une chanteuse, actrice et femme d'affaires française,
née le 26 décembre 1929 à Anderlecht (Belgique) et morte le 1er mai 2022 
Surnommée la « Reine de la nuit » pour les nombreuses discothèques qu'elle a animées, elle ouvre sa première boîte de nuit dénommée Chez Régine à Paris, à Saint-Germain-des-Prés puis elle s'installe à Montparnasse au New Jimmy's. Elle ouvrira des discothèques qui porteront son nom dans le monde entier. Elle a connu de nombreux succès dans la chanson avec Les P'tits Papiers, La Grande Zoa, Patchouli-chinchilla ou Azzurro.


A la une du parisien:

 La fin du PS ? Après leur piteux score lors du scrutin présidentiel du 10 avril, les socialistes sont contraints de négocier avec les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, malgré les éléphants et des élus locaux qui hurlent à la mort du parti. Que va-t-il rester du PS de Léon Blum, Jean Jaurès et François Mitterrand ?.

● Un 1er Mai plus violent que prévu.
 Hier, 116 000 manifestants ont défilé partout en France, selon le ministère de l'Intérieur, plus de 210 000 d'après la CGT. Dans la seule ville de Paris, ce sont 21 000 personnes qui ont suivi le cortège, selon un décompte d'Occurrence. Alors que les forces de l'ordre s'étaient montrées rassurantes, de violents incidents ont toutefois éclaté. Les pompiers de Paris dénoncent notamment l’agression «sauvage» de l'un d'eux.

● Législatives : un accord entre LFI et les Verts. Les partis de gauche s’étaient fixé dimanche soir comme date limite pour s’unir en vue des législatives. Pour le PS, le PCF et le NPA, cela attendra, mais les Insoumis et EELV sont parvenus à tomber d’accord tard dans la soirée. 100 circonscriptions sont notamment accordées aux écologistes. Les discussions se poursuivront ce matin avec les socialistes.

● Marioupol en cours d'évacuation
. C’est un espoir pour des civils qui ne voyaient plus le ciel depuis des semaines. L’évacuation de l’usine Azovstal du port assiégé dans le sud-est de l’Ukraine «a commencé», a annoncé hier le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Une centaine de civils se dirigeaient hier vers «le territoire contrôlé par l’Ukraine».

● Coralie Dubost va quitter l'Assemblée. 
Dans un tweet publié hier soir, la députée LREM a annoncé sa décision de «se mettre en retrait de la vie politique» et donc de ne pas se représenter aux législatives dans l’Hérault, où elle a été élue en 2017. Elle avait été épinglée dans la semaine par un article de Mediapart pointant du doigt des dépenses astronomiques financées par des fonds publics.


HASHTABLE
Petites chroniques désabusées d'un pays en décomposition rapide…

Souhaitez le meilleur, certes, mais préparez-vous au pire.


Ainsi donc et sans la moindre surprise tant tout a été fait, construit et propagandisé pour ça, Emmanuel Macron est réélu : bien manipulé, le peuple qui aura dû subir vexation, enfermement, viol d’intégrité et mépris sans discontinuer depuis cinq ans, a docilement voté pour son bourreau.

Que peut-on attendre des prochaines semaines, des prochains mois d’un second quinquennat de dédain et de mise en coupe réglé du pays par une petite caste de nantis ?

Bien sûr, on s’amusera du fait que Le Pen élue n’aurait pas changé fondamentalement la donne économique, mais au moins aurait-elle eu une opposition farouche de tous les corps constitués, de la presse, des politiciens et des administrations, ce qui aurait garanti une période de répit pour les Français. Macron rempilant dans un pays sans la moindre opposition, nous allons donc accélérer vers de nouveaux problèmes d’ampleur croissante.

La dette du pays, dont tout le monde semble se moquer, est passée d’énorme à colossale et elle imposera un fardeau de plus en plus lourd sur les finances publiques. En effet, même sans viser son remboursement (maintenant extrêmement improbable), son simple « service » (le paiement des annuités dues à chaque période échue) va coûter de plus en plus cher. Pour boucler des fins de mois délicates, la clique macronienne n’aura pas trente six solutions, mais seulement trois possibles.

La première consiste à diminuer des dépenses. Entre la volonté farouche des Français de ne surtout toucher à aucun acquis, la mélenchonite aigüe du nouvel élu, et l’état par ailleurs plus que préoccupant de ses services publics, on ne peut pas trop compter sur cette solution. Si les dépenses diminuent, ce sera de façon marginale et très insuffisante pour couvrir les échéances financières de l’État français.

La seconde pourrait être d’augmenter les impôts. Ceux-ci étant déjà trop élevés en France, et le niveau de taxation étant déjà au bord de provoquer des explosions sociales, la marge de manœuvre réelle est nulle. Le salut ne pourra là encore pas provenir de cette idée.

La dernière consiste à faire rouler la dette, via de nouveaux emprunts (ce qui sera de plus en plus difficile à mesure que les taux directeurs vont devoir remonter si on ne veut pas arrêter complètement l’activité productive) et à noyer les anciens dans… l’inflation, bien sûr.

On peut obtenir de l’inflation en distribuant du pognon magique fraîchement imprimé, ce qui a déjà été fait et continuera d’être tenté les prochains mois, avec la multiplication des chèques-machin et des tickets-bidule pour bénéficier de réductions ou d’aides sur les produits et services les plus inflationnistes (énergie, nourriture, mobilité, logement, communication). L’autre méthode consiste à diminuer les productions ce qui, à demande constante, renchérit mécaniquement les biens et services offerts. Entre les ruptures logistiques et les sanctions, les tempêtes normatives et l’idéologie écolo-collectivo-boboïde, il ne faudra pas longtemps avant que les rayons de supermarché soient beaucoup plus aérés.

Inévitablement, ces pénuries (de biens, de produits, de services puis de main d’œuvre) vont immanquablement provoquer des crises multiples dont la guerre (civile ou extérieure) n’est qu’un symptôme. On peut s’attendre à des tensions de plus en plus fortes dans la société française, en Europe et partout ailleurs dans le monde. Les années 2022 et 2023 ne seront pas calmes.

Pour beaucoup d’entre nous, la denrée la plus rare sera le temps, cet impôt invisible que les pauvres paient si cher : les gens vont consacrer de plus en plus de temps à faire des queues et à démarcher les administrations, à tenter de contourner les problèmes qui vont être créés par la caste dirigeante qui tentera de conserver son pouvoir. Rappelez-vous : c’est la caractéristique des économies planifiées socialistes de créer de longues files devant les magasins.

S’il faut toujours espérer le meilleur et se rappeler que, non, vous n’êtes pas seul, et oui, il y a tout autour de vous des individus de bonne volonté que vous pourrez aider et réciproquement, il ne faut pas non plus sombrer dans l’optimisme béat voire naïf qui provoque aussi son lot de problèmes. La période qui s’ouvre ne sera pas facile. Il faut donc prévoir et préparer le pire.

Concrètement, on pourra continuer de regarder avec attention ce qui se passe sur certains marchés financiers, qui agiront comme un canari dans la mine.

Si l’on a de l’argent liquide, il est grand temps de le sortir des PEL et autres Livret A qui ne rapportent plus rien et acheter ce qui constituera dans quelques semaines, quelques mois tout au plus, des rendements intéressants. Selon les montants disponibles, cela peut être du terrain, des biens immobiliers ou mobiliers pratiques et utiles, de la nourriture, des métaux précieux à commencer par l’or et l’argent et des cryptomonnaies pour ceux qui ont l’esprit d’aventure.

Si l’on n’a pas d’argent ou trop peu de ressources, c’est une excellente idée d’acquérir ou commencer à acquérir des connaissances et des compétences pratiques (bricolage, électricité ou chimie de base, maintenance de différents équipements, cuisine, plomberie, j’en passe).

Certains qui lisent ces lignes s’amuseront de son ton « survivaliste » ou catastrophiste.

Néanmoins, est-il si invraisemblable d’imaginer que ce qui va se passer dans les mois et les années à venir ne sera ni calme ni prévisible, et certainement pas placé sous le signe d’une amélioration notable de la situation ?

En pratique et aussi objectivement que possible, quel est le pari le plus risqué ? Celui qui consiste à imaginer qu’on va droit au devant de grosses déconfitures républicaines et festives, d’un krach boursier et/ou immobilier ou celui qui au contraire, estime qu’il est plus probable que les choses continueront « telles qu’elles étaient jusqu’à présent », dans une trajectoire contrôlée, un atterrissage en douceur où les cadors qui nous gouvernent, à la tête du pays, de l’Union, de la BCE et ailleurs, continuent d’enfiler succès et résultats positifs en ligne avec ce qui avait été prévu, comme en attestent les dernières décennies ?

Plus pragmatiquement, pariez-vous sur la bonne santé mentale, sur les capacité d’anticipation et de planification de la fine troupe aux commandes et, mieux encore, sur ses bonnes intentions, ou au contraire, pariez-vous en utilisant les performances des années passées pour établir le profil des années futures, en regardant non pas les intentions mais les résultats effectifs ?

Les choses, parfois, changent vite, très vite, bien plus qu’on ne l’imagine.

À toutes fins utiles, rappelons qu’en octobre 1989, la RDA achevait les célébrations des quarante ans de sa création, quelques jours avant la chute du Mur de Berlin. Et le 22 février 2022, bien peu en Ukraine pensaient devoir fuir deux jours plus tard devant un conflit ouvert dans leur propre pays.

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