jeudi 9 septembre 2021

LES METEORITES

 

Une météorite a traversé le ciel de la Bretagne dimanche soir ...




Le 6 septembre 2021 à 17h03

EDIT: la vitesse de l’objet et son origine probable ont été modifiées au regard de nouvelles données communiquées par Vigie-ciel.

Quelques minutes avant minuit, dimanche soir, des habitants de Bretagne, du sud du Royaume-Uni mais aussi de Paris, ont observé dans le ciel un intense flash lumineux. S’il ne s’agit rien de moins qu’une grosse étoile filante, ce phénomène, filmé par plusieurs caméras, s’est distingué par sa forte luminosité et un bruit sourd a également été entendu. Comment l’expliquer ?

Petite mise au point lexicale, tout d’abord : ce que les curieux ont observé tard, dimanche soir, n’est pas une météorite mais bien un météoroïde, c’est-à-dire un corps céleste de taille modeste, inférieure à un mètre, ce qui le distingue de l’astéroïde, dont il peut être un morceau. Quand un météoroïde pénètre dans l’atmosphère et produit de la lumière, le phénomène est baptisé météore. Ce sont les fameuses étoiles filantes, en fait des poussières qui croisent la trajectoire de la Terre.

Certains météores, un peu plus gros que les autres, sont plus brillants que la planète Vénus et laissent une traînée lumineuse derrière eux. On les appelle bolides. C’est le cas ici. Les météorites, quant à elles, sont les fragments retrouvés sur le sol après le passage de l’objet. Dans le cas du bolide de dimanche, si des morceaux de roche ont résisté à la désintégration, ils ont vraisemblablement terminé leur course dans la Manche. « Si l’on regarde la trajectoire, il semble qu’il se soit désagrégé sur la fin, dans la mer. Il y a peut-être eu de petites poussières tombées sur Terre, mais a priori pas de morceau gros », souligne Eric Lagadec, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur.

Les vitres ont tremblé

En 2020, 630 événements observés en France ont été signalés au site Internet Vigie-ciel, qui recense les météores remarquables, soit 1,7 par jour. Ce nombre est en augmentation année après année, du fait de la notoriété toujours plus grande de cette plateforme participative. Sur ces 630 cas, seuls 60 ont été documentés par plus de dix témoins.

La vitesse de l’objet aperçu en Bretagne, mesurant une vingtaine de centimètres et pesant une quarantaine de kilos avant sa chute, est assez standard : 22 km par seconde, soit plus de 79 000 km/h. Ce passage éclair dans l’atmosphère et cette désintégration très rapide ont eu pour effet de provoquer non seulement une traînée lumineuse mais aussi d’éclairer une grande partie de la voûte céleste, comme le montrent les images diffusées sur Internet.

BOLIDE DU 5 SEPTEMBRE, 23H47

6 septembre 2021  Par KARLANTIER

Un bolide très lumineux a été observé le 5 septembre 2021, à 21h 47 min TU (soit 23h 47min, heure légale française), depuis un large quart Nord-Ouest de la France. De nombreux témoins rapportent un objet très impressionnant qui a également été entendu par certains. Les stations FRIPON/Vigie-Ciel (Figures 1 et 2) de Querqueville (Groupe astronomique Hague-Querqueville ) de Ludiver (Planétarium de Ludiver) ainsi que celle de Vannes (Club Astronomie de Rhuys) ont observés le phénomène. Le bolide est passé au dessus de Brest (Service hydrographique et océanographique de la Marine) malheureusement la couverture nuageuse locale a empêché de faire des mesures, l’image reste cependant spectaculaire Figure 3.







Corps rocheux d'origine extraterrestre qui a survécu à la traversée de l'atmosphère et qu'on retrouve donc sur le sol (voir étoile filante). On pense qu'une immense météorite (plusieurs kilomètres de diamètre) a été responsable de la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années. On estime à 10.000 tonnes la masse de micrométéorites et météorites tombant sur Terre par an.

Il existe une grande variété de météorites et pour mettre un peu d'ordre dans celle-ci, on a distingué trois grandes catégories.

Météorites pierreuses, météorites métalliques et météorites mixtes


Il y a les pierreuses, les métalliques et enfin les intermédiaires que l'on appelle « mixtes ».

Selon l'interprétation aujourd'hui admise, ces différences de compositions minéralogiques reflètent des conditions de formation et d'évolution différentes pour les corps du Système solaire.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire