jeudi 20 février 2020

ECOUTEZ-VOUS ATTENTIVEMENT VOS PROCHES?


Plus vous êtes proche de quelqu'un, moins vous êtes susceptible de l'écouter attentivement 

– «Chéri, tu as pris le pain? – Ah non, je devais le faire? – Mais je te l'ai répété plusieurs fois! Tu ne m'écoutes jamais ou quoi?»


Cette situation vous est déjà arrivée, que ce soit pour du pain, une date d'anniversaire ou un rendez-vous à prendre? Selon le New York Times, il y aurait une explication logique au fait que vous n'écoutiez jamais ce que l'on vous dit, et plus particulièrement quand c'est une personne que vous connaissez bien qui vous parle.
Plus nous nous sentons proches de quelqu'un, moins nous sommes susceptibles de l'écouter attentivement. Autrement dit, quand on connaît suffisamment une personne, on ne fait plus vraiment attention à ce qu'elle raconte. Nous aurions en fait une fâcheuse tendance à juger que l'on sait déjà ce qu'elle va nous dire, et son discours entre par une oreille avant de ressortir illico par l'autre.

Surestimation de la capacité à communiquer

Parler à un proche influencerait à la fois notre écoute, mais aussi notre capacité à délivrer un message clair et explicite. Une étude publiée dans le Journal of Experimental Social Psychology en 2011 a démontré que nous surévaluons notre aptitude à être compris·e par notre partenaire ou par nos ami·es proches.
Pour ce travail de recherche, les scientifiques ont demandé à plusieurs couples assis dos à dos d'interpréter des phrases ambiguës de l'autre, puis de répéter le même exercice avec un·e inconnu·e.
Les résultats indiquent que les conjoint·es ont constamment surestimé leur capacité à communiquer et ne se transmettaient pas les messages aussi efficacement qu'imaginé. Certain·es inconnu·es arrivaient même à comprendre avec plus de justesse la pensée de l'un des membres du couple. Le même problème de communication a été étudié entre ami·es proches dans une autre étude, relève Science Daily.

Quand on parle à un proche, l'on ferait fi des détails et du contexte, supposant trop souvent que notre ami·e ou partenaire est déjà au courant de ces paramètres ou que nous pouvons être compris·e à demi-mot. Finalement, peut-être en demandons-nous trop à l'autre et faudrait-il parfois remettre en question la façon dont nous communiquons.

1 commentaire:

  1. A la lecture de ce texte, je remarque que le crétin qui en est l’auteur
    se croit obligé d’utiliser l’écriture inclusive, avec des .e des .i et des .ies
    pour nous faire comprendre que les couples ne se comprennent pas entre
    eux ! Ce crétin-là ayant du mal à s’exprimer en bon français, langue
    suffisamment riche pour être comprise par des millions de gens depuis des
    des sciècles, je doute qu’un tel crétin soit lui-même en mesure de comprendre
    ce qu’il veut expliquer aux autres !
    Roland Ribière

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