lundi 1 avril 2019

lundi 1er avril

Aujourd'hui:  Bonne fête!  Hugues, Hugo, Valéry, Valérie, Valériane.

 Les Hugues sont des créateurs marginaux et rêveurs, tendres mais révoltés. Ils sont en fait partagés entre le goût de la réflexion, de la méditation, et celui de l'action. Leur grande liberté spirituelle les mènent souvent à des recherches ésotériques ou métaphysiques. En amour, ce sont des fidèles.. 

Dicton du jour: Pluie de Saint-Hugues à Sainte-Sophie, remplit granges et fournils

Attention au 1er avril: soyez sur vos gardes

Le premier avril est une date associée aux blagues et aux canulars. Les origines de cette tradition sont obscures, mais il semblerait qu'elle date du XVIe siècle, en France.
 En 1564,Charles IX, roi de France, décide  de fixer la date de la nouvelle année au 1er janvier (demande déjà formulée dans l'édit de Paris de 1563, complétée de cadeaux sans grande valeur, et notamment des poissons au premier avril.
Certains, réfractaires au nouveau calendrier ou désirant semer le doute sur la date réelle de la nouvelle année, gardèrent la pratique de s'offrir des petits cadeaux sans grande valeur, et notamment des poissons au premier avril.
D'autres tours faits aux autres sont également "acceptés" ce jour-là, si les anonymes font des blagues le premier avril, il est également habituel de trouver des canulars dans la presse, sur internet, à la radio ou encore à la télévision.

Ça s’est passé un 01Avril.


1905 : Naissance d'Emmanuel Mounier, fondateur de la revue "Esprit" (mort le 22 mars 1950).
1939 : Fin de la guerre d'Espagne.
1958 : Fondation du prix Médicis.
1984 : Première victoire d'une femme dans une course de Tiercé, Darie Boutboul.
1991 : Pose de la première pierre de la cathédrale d'Evry.
1994 : Mort du photographe Robert Doisneau.
2001 : Arrestation à Belgrade de l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic.
2002 : Les Pays-Bas deviennent le premier pays au monde à reconnaître l'euthanasie.
2010 : L'école primaire devient obligatoire en Inde.

Dessin ou histoire du jour:



Quand on vous dit Doisneau, vous pensez immédiatement « photo de Paris », « cliché noir et blanc » ou encore « scènes de la vie quotidienne ». Pour cause : le photographe français Robert Doisneau a passé sa carrière à capturer la Ville Lumière d’après-guerre dans son plus simple et authentique appareil. Des milliers de portraits d’artisans, de bistrotiers, de gamins des rues ou d’amoureux se bécotant sur les faubourgs que l’artiste a immortalisés sur pellicule. Et dont certains sont visibles en ce moment à Bercy Village.
Le poète Prévert disait d’ailleurs de cet enjoliveur de l'ordinaire : « C’est toujours à l’imparfait de l’objectif qu’il conjugue le verbe photographier. » Bref, Doisneau était un virtuose du viseur qui avait fait de l’obturateur sa plume pour composer une ode à l’existence où se mêlent tendresse, nostalgie de même qu’un brin d’ironie.
Ainsi, Robert Doisneau guette l’anecdote visuelle comme nous épions celles qui se cachent derrière ses chefs-d'œuvre. C'est donc en toute logique que l'arroseur se devait d'être arrosé, obligé de passer par le prisme de notre curiosité. Et, aujourd’hui, ce sont donc les petits secrets bien gardés de son œuvre la plus fameuse, ‘Le Baiser de l’Hôtel de Ville’, que nous allons vous dévoiler.


1. Vraie-fausse spontanéité


A la vue du ‘Baiser de l’Hôtel de Ville’ – datant de 1950 –, on ne peut s’empêcher de sentir son petit cœur de guimauve fondre en se disant : « Qu’ils sont mignons ces deux tourtereaux pris sur le vif par Robert Doisneau. » Eh bien préparez les mouchoirs car un mythe va s’effondrer : ce baiser, bien que vrai, n’a en effet rien de spontané.
Pour lire la suite: cliquez sur plus d'infos.
C’est une mise en scène parfaitement orchestrée par le photographe, avec la complicité d’un couple d’étudiants en théâtre rencontrés dans un café, afin de réaliser une commande pour le magazine Life. Les deux amants photographiés, qui se nomment Françoise Delbart et Jacques Carteaud, ont d’ailleurs été rétribués 500 francs pour prendre la pose. En somme, une adorable embrassade en forme de mascarade.Toutefois, les badauds gravitant autour des deux personnages centraux dans un flou artistique sont, eux, de véritables anonymes qui ne savaient rien de la séance photo en cours. En témoigne le regard interrogateur, voire méfiant, de la jeune femme en arrière-plan.
2. Du noir et blanc par manque d’argent
On croit souvent que Robert Doisneau privilégiait le noir et blanc pour sa dimension esthétique et la puissance nostalgique de l’argentique. Là encore, on se fourvoyait quelque peu. Certes, l’absence de couleurs confère à ses clichés une incroyable profondeur qui a fait sa renommée et inspire, encore aujourd’hui, de nombreux photographes. Mais ce coup de génie « à l’ancienne » est né d’une contrainte technique des plus rudimentaires : le manque de moyens.
A l’époque où Robert Doisneau parcourait les ruelles parisiennes avec son petit Rolleiflex 6x6 – entre 1946 et 1987 environ –, les clichés couleur étaient plus chers et plus compliqués à développer. Qui plus est, il était difficile avec les pellicules couleur d’autrefois de faire de l’instantané en extérieur, par temps couvert ou au fond d’une impasse mal éclairée. Ou quand le succès doit tout à un budget serré. 



3. Un record mondial…

Néanmoins, les soucis financiers de Robert Doisneau se sont largement résorbés à la fin de sa vie, notamment grâce à la commercialisation massive du (ou plutôt des) ‘Baiser de l’Hôtel de Ville’. En 1986, cette célèbre photographie a en effet été tirée, en format affiche, à 410 000 exemplaires. 

Un record mondial à la fin du XXe siècle qui contribua à en faire une œuvre culte. Mais cet exploit n’est (presque) rien comparé au cliché original qui, lui, a été attribué à un collectionneur suisse pour près de 185 000 €, en 2005.



4. … Mais un cliché au cœur du scandale

Dans « art » il y a « argent » et, puisque la beauté suscite les passions, ‘Le Baiser de l’Hôtel de Ville’ s’est retrouvé au cœur de nombreux contentieux. Le plus retentissant d’entre eux fut le procès, qui s’est tenu en 1992 – du vivant de l’artiste – entre Robert Doisneau et le couple Lavergne. Ces derniers revendiquaient être les amants de la photo et réclamaient ainsi 500 000 francs à l’auteur pour violation de vie privée. 
C’est alors que Françoise Bornet, la modèle initiale, est sortie de l’ombre pour réfuter cette identité usurpée en exhibant le cliché original, numéroté et estampillé, que Robert Doisneau lui aurait donné après la séance photo. En profitant, par la même occasion, pour réclamer 100 000 francs de droit à l’image.
Les deux parties plaignantes ont finalement été déboutées par le tribunal mais, comme le déplorera amèrement Jacques Carteaud, le second sujet de la photo, cette « histoire de fric » entachera quelque peu l’éclat d’un magnifique cliché.



5. Et les autres baisers alors !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Doisneau était un sacré romantique. Outre ‘Le Baiser de l’Hôtel de Ville’, le photographe a immortalisé bon nombre de bécots à travers plusieurs dizaines de clichés de baisers, bien moins connus. A tort ! 'Amoureux aux poireaux', 'Baiser du Pont-Neuf', 'Baiser Blottot' ou encore 'Baiser de l’opéra' sont autant de délicats instantanés prouvant, eux aussi, le talent de ce maître de la photographie.   
Mais pourquoi donc une telle obsession pour les jeunes gens amourachés ? Peut-être pour redonner du baume au cœur à la population française après la terrible Seconde Guerre mondiale. Ou bien pour faire oublier l’image de Paris occupée en démontrant au monde entier qu’elle était toujours la capitale de l’amour, qui sait ? Pour le coup, on cherche encore à élucider le mystère…
Dans les environs: 
Chateaudouble:


NOUVEAU BUREAU AU CERCLE SAINT MARTIN
Aprés l'assemblée générale extraordinaire du samedi 30 mars, l'association Cercle Saint Martin s'est dotée d'un nouveau bureau qui devra faire face à une situation financière difficile.
Le nouveau bureau, Obriot Philippe (président), Obriot Antonin (vice-président), Mortolini Clémentine (trésorière), Escudier Myriam (vice-trésorière), Henry Cyprien (secrétaire), Jacquet paul (vice-secrétaire), Martinez Jennifer, Cauvin Claude ,Machuel Quentin (membres actifs)
LE BRUIT COURT que la mairie se trouvant dans un local trop petit, le conseil municipal devrait voter aujourd'hui, un arrêté pour s'installer dès l'année prochaine , dans les murs du château. Les locataires seraient relogés dans les locaux de la mairie -poste ( la poste disparaitrait) dans l'appartement au-dessus du Cercle et enfin dans une maison de Rebouillon.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire