samedi 2 février 2019

VALERY GISCARD D'ESTAING

Extrait de Wikipédia
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A LA PLUS GRANDE LONGÉVITÉ DEPUIS 2017
fête ses 93 ans

 « Giscard »   désigné par ses initiales « VGE », est un homme d'État français, né le  à Coblence (Allemagne). Il est président de la République française du  au .
Inspecteur des finances de profession, il est élu député dans le Puy-de-Dôme à partir de 1956. Sous la présidence du général de Gaulle, il est secrétaire d'État aux Finances (1959-1962), puis ministre des Finances et des Affaires économiques (1962-1966) ; il exprime ensuite ses réserves envers le pouvoir gaulliste, notamment lors du référendum de 1969. Sous la présidence de Georges Pompidou, de 1969 à 1974, il occupe à nouveau la fonction de ministre de l'Économie et des Finances. Il préside alors la Fédération nationale des républicains indépendants (FNRI), qui constitue la deuxième composante de la majorité de droite.
Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il élimine au premier tour le gaulliste Jacques Chaban-Delmas, et l'emporte au second tour face au candidat de l'Union de la gaucheFrançois Mitterrand. À 48 ans, il est le plus jeune président de la République depuis 1848. Prônant une « société libérale avancée », il fait voter l'abaissement de la majorité civile et électorale, la dépénalisation de l'avortement, l'élargissement du droit de saisine du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle de la télévision publique. Sa politique internationale est marquée par le renforcement de la construction européenne et par l'implication militaire de la France dans la bataille de Kolwezi (Zaïre) et l'opération Caban (Centrafrique).
Tout en développant le projet de train à grande vitesse (TGV) et en relançant l'industrie nucléaire, il est confronté à des difficultés économiques, les Trente Glorieuses touchant à leur fin. En 1976, après la démission de Jacques Chirac, il nomme au poste de Premier ministre l’économiste Raymond Barre, qui mène une politique de rigueur jusqu'à la fin de son septennat. En particulier en matière d'immigration, il se montre conservateur, ce qui contraste avec son image de libéral dans d'autres domaines. Bien que sa majorité de droite ait remporté les élections législatives de 1978 et qu’il ait longtemps été donné réélu pour un second mandat, il est battu par François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, principalement en raison des réticences du RPR de Jacques Chirac à le soutenir.
Par la suite, il est notamment député et président du conseil régional d'Auvergne. Élu à la présidence de l'Union pour la démocratie française(UDF), il est un des principaux dirigeants de l'opposition au pouvoir socialiste. Fervent partisan de la construction européenne, il est député européen et président de la Convention sur l'avenir de l'Europe. En 2004, il se retire de la vie politique pour siéger au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit et à vie en tant qu'ancien président de la République. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire