samedi 16 juin 2018

COQUELICOTS



LES COQUELICOTS DE DORIANE

Photos Doriane

Le coquelicot, parfois appelé  pavot sauvage a une belle fleur rouge. Ses pétales sont douces et fragiles.
Il contient un alcaloïde qui a des propriétés sédatives et était utilisé pour calmer la nervosité.
D'après la mythologie grecque, Morphée inquiète de voir Déméter chercher sans cesse sa fille Perséphone, lui offrit un bouquet de coquelicots pour lui faire oublier son obsession et la faire dormir. C'est peut être de là que vient l'expression " être dans les bras de Morphée".
Le coquelicot a plusieurs significations:
- Il calme les chagrins et favorise l'oubli. Il apporte du réconfort aux personnes inquiètes et symbolise le repos, la quiétude, la consolation.
- Son message serait " aimons-nous vite" car sa fleur d'une beauté délicate et fragile est éphémère et se fane rapidement.

Comme Un P'tit Coquelicot

Comme Un P'tit Coquelicot
Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son coeur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

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C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son coeur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du coeur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.
Paroliers : Raymond Asso / Claude Valery

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